LE NAUFRAGE AU RETOUR.

Air Connu. J’ai quitté pour ma belle patrie, Les climats où l’on trouve de l’or, Mais battu par les vents en furie, Me voilà rejeté loin du port : C’en est fait sur la rive étrangère Il faudra consumer mes beaux jours Et mourir sans revoir mon vieux père Sans revoir mes fidèles amours. Entraîné par l’amour des richesses, Fallait-il renoncer au bonheur ; Mais pour prix d’une vive tendresse, Ne laisser qu’abandon, que douleur. C’en est fait, etc. Au pays, oui, j’en ai l’assurance, À toute heure on s’occupe de moi ; Mais je crains que la douce espérance Dans les cœurs n’ait fait place à l’effroi. C’en est fait, etc.

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